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| | les armes de la guerre de secession | |
| | Auteur | Message |
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major-borak
Nombre de messages : 3567 Age : 46 Localisation : loiret Date d'inscription : 02/03/2009
| Sujet: les armes de la guerre de secession Lun 4 Oct - 11:39 | |
| Une arme, ça peut être votre amie comme votre ennemie. Elle vous protège, vous rassure. Son contact froid a un effet apaisant et angoissant à la fois. Mais elle peut tout aussi bien se retourner contre vous et devenir votre pire cauchemar. Durant le conflit qui nous intéresse, l'Enfield était ce compagnon de tous les jours pour la majorité des fantassins. Le modèle Enfield 1853 est un fusil de fabrication anglaise, se chargeant par la bouche, à canon rayé et d'un poids total de 3,9kgs (avec baïonnette). Son calibre est de 14,7mm et sa portée ammenée à 900 yards (environ 823 m) grâce à une hausse de visée. Les balles utilisées étaient des "Miniés". Il y eut d'autres fusils utilisés, bien sûr, comme le Springfield et l'Enfield 1858 (plus court, utilisé notamment par les zouaves). la variété était de fait plus large côté sudiste(Smith, Starr, Joslyn...). Le manque d'équipement les obligeait à utiliser tout ce qui leur tombait sous la main. Mais les armes saisies, notamment les mousquetons les plus modernes, étaient vites abandonnées fautes de munitions ; le Sud était en effet incapable d'usiner les cartouches métalliques nécessaires. Côté cavalier, on pouvait compter sur la carabine Sharps (1/4 de la cavalerie nordiste en était équipée), les fusils Spencer et Henry (pour les plus heureux).
Enfin n'oublions pas l'inséparable amie du fusil Enfield, je veux bien sûr parler de la baïonnette. Cette belle lame de 443mm est indispensable en particulier pour les dress parades et les défilés en ville. Elle peut servir aussi de bougeoir, de piquet de tente, de couteau pour la cueillette des champignons (attention, sans le fusil sinon ça bouche le canon !) et bien d'autres choses. D'ailleurs, Théodore Roosvelt ne l'a-t'il pas dit ? "on peut tout faire avec une baïonnette, sauf s'asseoir dessus !"
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| | | major-borak
Nombre de messages : 3567 Age : 46 Localisation : loiret Date d'inscription : 02/03/2009
| Sujet: Re: les armes de la guerre de secession Lun 4 Oct - 12:14 | |
| REVOLVERS UTILISES PAR LES CONFEDERES PENDANT LA GUERRE DE SECESSIONExemples de revolvers à percussion contemporains de la guerre de sécession.
[b]Légende de la photo ci-dessus. Nous avons à gauche, de bas en haut: un Joslyn (rare), un North&Savage, un Savage "Number Eight" et un Rogers & Spencer.Dans le coffret un Colt Dragoon 3ème modèle. A droite nous voyons un Pettingill, un Starr à simple action, un Allen & Wheelock à cartouche avec un système d'éjection marrant, et un Starr Double Action. Tous en calibre 44.En-dessous du coffret il y a un Savage Navy en calibre .36, puis deux autres dont je ne me rappelle plus le nom. Ils n'ont pas tous servi à l'armée, mais ce sont tous des modèles "militaires".Les deux pistolets que vous ne connaissez pas ci-dessus sont en premier un Freeman fabriqué par Hoard's Armory Watertown, New York et celui qui est dessous est un Butterfield. C'est intéressant, parce qu'il a un tube à l'intérieur qui contient les granules (un genre de chapeaux de percussion). Revolvers fabriqués en Georgie Griswold & Gunnison, aussi connus comme Griswold & Grier Copies Colt Navy 1851, carcasse laitonLeech & Rigdon, plus tard Rigdon & Ansley Copies Colt Navy 1851, carcasse acierSpiller & Burr Copies du Whitney, carcasse laitonAugusta Machine Works Copies Colt Navy 1851, carcasse acierColombus Firearms Manufacturing Company Copies Colt Navy 1851, carcasse acierRevolvers fabriqués au Texas J.H.Dance & Bros Copies Colt Navy 1851, carcasse acier Copies Colt Dragoon, carcasse acierTucker & Sherrard, plus tard Clark & Sherrard Copies Colt Dragoon, carcasse acierRevolvers fabriqués en Europe Le Mat 9 coups 1 canon centralKerr Revolver anglais à chien latéralLefaucheux 1854 Revolver à brocheLiègeois Revolvers fabriqués dans la Confédération mais non sous contrat militaire Cofer Copie Whitney à détente éperon, laitonSchneider & Glassick Copies Colt Navy 1851, carcasse laitonL.E. Tucker & Sons Copies Colt Navy 1851, carcasse acierSisterdale Copies Colt Navy 1851, carcasse acier, 6 exemplaires au total.Les Confédérés utilisaient aussi, bien sûr, des Colts et Remingtons récupérés sur des prisonniers ou des morts, ou rassemblés dans le territoire confédéré avant la guerre.Le major Caleb HuseAcheteur d'armes confédérées - aussi d'armes liégeoises. Photo prise en 1900 | |
| | | major-borak
Nombre de messages : 3567 Age : 46 Localisation : loiret Date d'inscription : 02/03/2009
| Sujet: Re: les armes de la guerre de secession Lun 4 Oct - 12:56 | |
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| | | major-borak
Nombre de messages : 3567 Age : 46 Localisation : loiret Date d'inscription : 02/03/2009
| Sujet: Re: les armes de la guerre de secession Mar 5 Oct - 10:11 | |
| Springfield Model 1842 (canonlisse) Le Springfield 1842 est resté l'arme règlementaire de l'armée US de 1844 à1855. Il représente une époque de transition : dernier fusil à canon lisse d'uncalibre aussi imposant (.69) c'est en même temps le premier équipé d'un systèmede mise à feu par percussion. Sa fabrication à partir de piècesinterchangeables dans les arsenaux de Springfield et Harpers Ferry représentaitaussi une innovation technologique. Au début de la guerre la pénurie d'armes rayées obligea les deuxbelligérants à équiper leurs troupes avec du matériel jugé obsolète... maisdisponible. Plus de 200 000 Springfield 1842 reprirent ainsi du service; etpour longtemps : en 1863 à la bataille de Gettysburg le 11eme régiment duMississipi (CSA) qui participa à la malheureuse charge du général Pickett, enétait encore armé. On a coutume de dire que l'utilisation combinée du fusil rayé et de laballe Minié transforma chaque bataille en hécatombe en permettant d'anéantir àgrande distance le bel ordre des régiments rangés à la mode napoléonienne. En 1860 des tests faits par l'armée US entre notre Modèle 1842, et sonsuccesseur le "rifle musket model 1855", cal. 58 à canon rayé,montraient que ce dernier était 2 fois plus précis à 200 m, 4 fois plus à300 m et seul à toucher la cible au delà. Cependant, pour beaucoupd'historiens la question est plus complexe comme le prouvent de nombreux récitsd'époque. Le Springfield 1842 rendit encore de grands services, parfoisdéterminants quant à l'issue de la guerre. En tant qu'arme lisse celui-ci avait en effet l'avantage de tirer unecharge multiple particulièrement dévastatrice à courte distance. Appeléefamilièrement "buck n'ball" elle se composait le plus souvent d'uneballe et de trois chevrotines. D'autres tests (10 tireurs tirant chacun cinqfois) montrèrent qu'avec une telle charge les résultats penchaient trèslargement pour le Springfield 1842 : à 90 m on comptait 115 impacts dans lacible ( 36 balles et 79 chevrotines) contre 50 pour le fusil à canon rayé,balle Minié. D'autres facteurs sont à prendre en considération. D'abord le stress ducombat réel, dans le bruit, la fumée et la peur, qui rendait l'appréciation desdistances, la visée et le tir d'armes rayées totalement aléatoires pour dessoldats souvent très mal entrainés. Ensuite une estimation, d'après lesrapports de l'époque, montrant que la distance d'engagement avec l'ennemivariait généralement de cent à une trentaine de mètres ! Ainsi valait-il mieux, parfois, avoir en main son bon vieux "smoothbore". Toujours à la bataille de Gettysburg et toujours au moment crucialoù la charge de Pickett atteignit l'ennemi : ses premiers rangs furentfauchés net par une salve de buck n'ball tirée par le 12eme régiment du NewJersey.
Springfield Rifled Musket Mod1842Springfield1855, 1er ModeleEnfield Modele 1853 (3 bandes)Enfield modele 1858, 2 bandesFusil Remington"zouave" 1863, cal.58 Le Zouave Rifle fut la première arme reproduite pour les tireurs à poudrenoire. Il est toujours apprécié à cause de ses dimensions et poids réduitscomparés à ceux des autres fusils de la Guerre de Sécession. Fabriqué à environ 12 500 exemplaires par la firme Remington entre 1862 et1865, cet excellent fusil ne fut probablement jamais en dotation, sans doutepour ne pas entraver l'uniformisation de l'armement des troupes avec desSpringfields. Quant à l'origine du surnom de "zouave", on se perd encore enhypothèses mais certains spécialistes américains pensent qu'elle pourrait êtretrès récente . Dans les années 1950, les premiers "reenactors"auraient ainsi baptisé ce fusil qui, avec son canon bleui et ses garnituresdorées, semblait assorti à la tenue chamarrée des zouaves. Des zouaves US ? Les exploits deszouaves français à Sebastopol, Magenta et Solferino en avaient fait le modèlede toutes les infanteries légères. Elmer Ellsworth, un ami de Lincoln, eutl'idée de créer une première unité de zouaves américains entraînés d'après lerigoureux manuel militaire français. Lors de tournées à travers le pays, desparades et compétitions d'exercice furent organisées. Le succès énorme et lavéritable "zouave-mania" qui en résultèrent peu avant la guerrepermirent le recrutement de dizaines de régiments zouaves. Considérés souventcomme des unités d'élite, certains eurent à subir les pertes les plus lourdes.A la deuxième bataille de Bull Run, le 5eme régiment d'infanterie (zouave) deNew York perdit 450 tués et blessés sur 525 hommes en huit minutes de combat.Colt Army 1860 A l'approche de la guerre SamuelColt présentait son nouveau revolver "model 1860 Army". Le célèbre fabricant agrandissait sa gamme en proposant une arme qui sevoulait aussi maniable que le Navy 1851 -dont le calibre 36 paraissait insuffisantpour la guerre- et aussi puissante que le modèle Dragoon (cal.44) mais beaucoupmoins lourde. Les essais organisés par l'armée furent réussis : une balle de Colt 1860tirée à 15 m perçait 7 planches de pin de 2 cm espacées de 2,5 cm. Lesexaminateurs se dirent "satisfaits, le nouveau modèle de revolver [étant]une arme de cavalerie supérieure à tout ce qui avait pu se voir et en[recommandant] l'adoption par toutes les unités montées". Quoique présent chez les officiers d'infanterie et dans l'artillerie, lerevolver fut donc une arme de cavalier. Beaucoup, à la différence des européensqui n'y voyaient qu'un moyen de défense, l'adoptèrent pour l'offensive, lejugeant en tout point supérieur au sabre. Ainsi, un héros du 8eme de cavaleriede l'Illinois, le Major W. Medill était connu pour ses prouesses accompliesgrâce à une paire de Colt 44 utilisée aussi bien contre la cavalerie quel'infanterie sudistes. Curieusement, son régiment eut à combattre le plus fameux"bushwhaker" de la guerre, Johnn Mosby, qui n'agissait pas autrement.Le chef des Virginia Raiders avait coutume de dire que si ces hommes étaientcapables de venir assez prés des fédéraux pour les sabrer ils l'étaient aussipour leur tirer dessus. Basée sur la surprise, la tactique préférée de celui qu'on surnommait"the grey ghost" faisait en effet le meilleur usage des Colts,souvent accompagnés de fusils de chasse à canon scié. S'approchant de l'ennemidans le plus grand silence, il l'engageait à bout portant puis s'emparait de ses équipements avant de fuir au plus vite. Les hommes deMosby allaient au combat souvent armés de 4 revolvers qui leurs donnaient unepuissance de feu très supérieure, à courte distance, à celle des troupesrégulières qui essayaient vainement de les anéantir. "Avec nous, le combatse faisait surtout de prés, le revolver y était alors d'un effet mortel"s'exprimait l'un de ces raiders, James Willianson. Tous ces précieux Colts, comme bien d'autres armes sudistes, provenaientuniquement de prises de guerre. Un mercenaire anglais au service desnordistes détestait Mosby et l'accusait de n'être qu'un voleur dechevaux. Le raider lui fit savoir qu'il avait assurément volé beaucoup dechevaux mais qu'il les avait volés avec leurs cavaliers et leurs équipements.. Entre 1860 et 1873 plus de 200 000 "Model 1860 Army" furentfabriqués dont 125 000 achetés par l'armée US durant la Guerre de Sécession.Fiables et puissants, ils en restèrent, malgré la concurrence souventavantageuse du Remington, l'arme de poing dominante : à la bataille deGettysburg 84% des revolvers équipant les soldats de l'Union étaient des Colts44. Ce revolver mythique aux formes caractéristiques est considéré comme l'undes plus beaux jamais produits.Colt 1860 Pocket Police .44Colt New York MetropolitanPolice 1862Remington New Model Army .44 Avec 127 000 exemplaires fournis pendant laGuerre de Sécession, le Remington demeure le seul véritable rivaldu Colt auquel la troupe le préféra souvent : à la fin duconflit, quand on leur donna la possibilité de racheter leur revolver, plus depossesseurs de Remington le firent. Un tel succés s'explique pour 3 raisons. D'abord uneconstruction plus rationnelle et robuste, sa carcasse ferméepermettant de supporter de fortes charges. Ensuite la rapidité à changer debarillet par simple abaissement du levier de chargement. Et enfin par son prix: jusqu'à la moitié de celui du Colt (12$ contre 25$). A ces raisons s'ajouta la chance. L'incendie desusines Colt, en février 1864, fit de Remington le seul capable de répondreaux commandes de l'Ordnance Department et à la fin de la guerre plus de 1000revolvers sortaient chaque semaine de ses ateliers. Le premier de cette série prestigieuse fut le"Remington Beals" du nom de l'ingénieur Fordyce Beals qui le dessinaen 1858. Utilisé dés le début des hostilités, ce modèle, quoique presqueuniquement fabriqué en calibre .36, fut suffisament apprécié pour avoirune descendance. Ainsi vint le Remington 1861 aussi appelé'Old Model Army" (cal.44) ou "Navy" (cal.36) qui profitait desaméliorations suivantes : un renfort de levier de chargementrallongé donnant à l'arme sa silhouette caractéristique ; etsurtout une échancrure pratiquée le long de ce même levier permettant de fairecoulisser l'axe du barillet pour libérer et changer ce dernier encoreplus rapidement. En théorie fort utile au combat cette innovations'y révéla pourtant peu fiable et l'on en revint au premier système pourle "New Model Army" cal.44 en dotation en 1863. Le plus achevéde tous et le plus connu, ce dernier modèle avait un barillet muni d'encochesentre chaque cheminée, permettant d'y maintenir le chien au repos et en toutesécurité une fois l'arme prête à tirer. Massivement fourni à l'armée Yankee à partir de 1863,le Remington fut naturellement rare chez les sudistes qui n'eurent que les prisesde guerre pour s'en procurer. Des bandes rebelles plus ou moins régulières-comme celle de W. Quantrill et du psychopathe Bloody Bill Anderson-l'utilisèrent en même temps que leurs Colts. Frank James, qui y fit sespremières armes, était connu pour apprécier le Remington qu'il continua àutiliser longtemps aprés la guerre, sans qu'on sache s'il s'agissait du modèleà percussion ou sa conversion à cartouches. A propos des frères James : leur mère Zerelda Samuelest connue pour s'être fait un "cottage business" en vendant aprés lamort de son plus célèbre fils Jesse, prés de 240 armes lui ayant appartenu,certaines n'étant pas encore fabriquées de son vivant...Remington New model Army Nickelé .36Remington Sheriff .44 Sabre d'officier de cavalerie confédérée Belle reproduction d'un des sabres utilisés par les officiers de lacavalerie sudiste. Des variantes existaient, plus ou moins luxueuses, leurgrand nombre étant dû à l'absence d'un modèle règlementaire facile à seprocurer tant la pénurie d'armes en tous genres sévissait en pays confédéré.Beaucoup d'officiers devaient commander, à leurs frais, leur sabre chez un desnombreux fabricants privés américains ou étrangers. Nombre de batailles eurent lieu en terrain accidenté et boisérendant aléatoires les charges de cavalerie lourde à la manière des guerres européennes.De plus, l'efficacité grandissante de l'artillerie et l'augmentationconsidérable de la portée des fusils contraignirent les deux cavaleries àrenoncer au rôle d'arme de rupture pour se transformer en infanterie montée.Leurs autres missions demeurant la reconnaissance et les raids sur les arrièresennemis, carabines et revolvers paraissaient des armes plus appropriées pourles accomplir. Aux yeux de certains sudistes en particulier, le sabre devintune arme inutile et encombrante à tel point que des unités montées n'enportaient plus. Il y eut pourtant de grands affrontements de cavalerie, comme celui deBrandy station, avec des charges au sabre mémorables , et d'autresbatailles ou les "rebs" regrettèrent amèrement d'avoir abandonné lesleurs. "A sabre is always loaded" : que restait-il en effet pourcombattre, une fois revolvers et mousquetons déchargés ? Une mésaventure arrivée au fameux général sudiste Wade Hampton dépeintassez bien l'armement des cavaliers de l'époque : Lors d'une reconnaissanceprés de Gettysburgh il est pris, à environ 80 m, sous le tir d'un cavalieryankee. Sortant ses revolvers, Wade Hampton réplique. Une sorte de duels'engage, ponctué par un geste chevaleresque du général laissant à son ennemile temps de désenrayer sa carabine. Finalement le Yankee se retire,blessé au bras mais un deuxième cavalier embusqué porte un violent coup desabre à la tête du sudiste qui en serait mort sans la protection de sonchapeau et surtout de son épaisse chevelure. Poire à poudre French Corne à poudre
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